Catherine Bergiron propose des prestations de peinture déco pour ses clients. Elle saura aussi bien vous conseiller dans le choix des peintures et des couleurs de votre intérieur que réaliser pour vous une peinture déco sur un mur ou tout autre support que vous pouvez imaginer. Son travail commence toujours par l’écoute de vos goûts et de vos aspirations et ça, Catherine y tient par-dessous tout ! Sa plus grande récompense, c’est de voir un client satisfait du résultat de son travail alors que bien souvent la demande initiale était large et imprécise, … mais à force de discussions et de propositions, Catherine saura réaliser pour vous la déco qui dépassera vos attentes.
Installée en milieu montagneux près de Grenoble, la montagne est pour elle une passion depuis toute jeune et une grande source d’inspiration.
CoFaber : Vous étiez sur un chantier pour refaire la déco des murs d’une maison lorsqu’on a pris contact. Où est-ce que cela en est aujourd’hui ?
Catherine Bergiron : C’est un chantier en plusieurs phases avec intervention de plusieurs corps de métier. Je suis retournée sur place il y a deux semaines pour préparer les supports et commencer déjà à parler des choix des couleurs. Les clients étaient alors en période d’achat de cuisine. Je les ai un peu aidés dans l’organisation de l’espace et dans le choix des matières.
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Ces personnes veulent des teintes claires pour contraster avec la couleur des matériaux en place, notamment le bois foncé. Je vais donc faire plusieurs propositions et voir leur réaction pour petit à petit parvenir à une première sélection de couleurs. C’est comme cela que je procède. Je viens avec des livres de propositions contenant des images d’ambiance accompagnées d’un texte descriptif et de carrés de couleur qui reprennent celles contenues dans l’image.
Les clients sont souvent indécis. J’ai le souvenir d’une personne qui voulait absolument des murs tout en blanc pour rénover un nouvel appartement. Je lui ai proposé de faire des camaïeux de teinte très claire, puis des stucs pour la cuisine. Elle s’est décidée pour du stuc de couleur rouge vif au final ! et des couleurs ailleurs. Ce choix s’est fait à la dernière minute, alors que les artisans avançaient sur le chantier et les commandes n’étaient pas encore faites, mais je me suis débrouillée pour pouvoir répondre à la demande.
J’arrive toujours à trouver une réponse à ma question « quelle couleur ? » à force d’interroger et de montrer des documents… parfois on revient de loin.
Pour en revenir au chantier en cours, j’ai à l’heure actuelle préparé les murs du hall central situé après l’entrée et qui communique avec les autres pièces de cette maison. Il y avait auparavant du papier pailleté qui faisait bien il y a vingt ans mais plus maintenant, avec des couleurs foncées. Rien qu’avec ce changement, le client constate déjà une nette amélioration et m’a fait part de sa satisfaction. J’ai aussi préparé les portes et les façades d’huisserie avec de l’apprêt blanc.
Décoration sur des supports divers
C : Vous faites à la fois du conseil déco et de la réalisation de peintures. Comment est-ce qu’on pourrait décrire vos services ?
CB : Je suis plus peinture, mon cœur de métier c’est la peinture décorative. Le travail de décoration que j’exerce, c’est d’abord un grand travail d’écoute. On part souvent de rien avec le client et parfois c’est déroutant, mais c’est ce qui me plaît ; c’est quand j’arrive à faire ressortir le « petit truc » que la personne va exprimer, dont elle n’avait pas conscience, mais qu’elle recherche quelque part. Il faut vraiment que les petits éléments de détail qui constituent l’amorce du projet viennent du client. Mon rôle, c’est juste de retranscrire sous forme de croquis et d’esquisses pour faire avancer le projet.
Concernant la peinture décorative précisément, je m’inspire beaucoup de la montagne, avec sa faune et sa flore. Je fais des tableaux sur-mesure, peins sur les murs, réalise des fresques, etc. Je peux aussi faire imprimer mes dessins sur plusieurs supports comme des coussins ou des abat-jours en m’aidant de l’outil informatique. Je crée aussi des motifs décoratifs.
Peinture sur banquette en bois
C : La montagne, c’est un choix ?
CB : Je suis arrivée de la région parisienne à l’âge de 14 ans en Haute-Savoie (74). La montagne a été une révélation pour moi très jeune, c’est là qu’on allait en vacances en hiver comme en été avec mes parents. C’était une chance pour moi que mon père soit un passionné de montagne.
Je suis aujourd’hui installée à Meylan, tout près de Grenoble. J’ai une relation très forte avec la montagne, à tel point que je ne pourrais pas habiter ailleurs.
C : Et si vous aviez un projet en dehors de ce milieu ?
CB : Bien sûr que je le prends. Tant que ça touche à la peinture décorative, c’est toujours intéressant. Ceci étant dit, comme j’ai beaucoup travaillé en montagne, on me connaît plus dans cet environnement-là. Quand on me propose un projet à Megève, La Clusaz ou à l’Alpe d’Huez, je suis toujours ravie.
J’ai eu récemment un projet pas du tout montagne, pour une maison en bord de mer en Corse. La demande était pour un tableau triptyque de forêt tropicale, dans le style Le Douanier Rousseau.
C : Quelles sont les caractéristiques qu’on retrouve dans une déco pour une maison en montagne ?
CB : On va retrouver la faune, la flore et les paysages qui sont spécifiques à la montagne. C’est très marqué par l’hiver, la nature sous la neige et le blanc. On va chercher en parallèle le cocooning, la chaleur, les matières chaudes et douillettes.
Création de motifs pour parure de lit
C : Est-ce que vous avez à prendre en compte des contraintes liées à l’environnement du chantier ?
CB : Cela peut arriver parfois. Pour le triptyque dont je vous parlais par exemple, j’ai dû choisir une peinture qui résiste à l’air salé du fait d’une ouverture totale d’un côté de la pièce vers la mer.
C : C’est généralement à l’occasion d’un nouveau tournant dans la vie qu’on fait appel à vos services ?
CB : Effectivement, c’est souvent lors d’un déménagement, de l’achat d’un nouvel appartement ou lors d’un événement dans la vie qu’on fait appel à moi. De toute façon, un chantier implique forcément du nouveau ; c’est une phase de transformation qui nécessite à chaque fois beaucoup de réflexion et de la prise de décision.
C : Comment avez-vous constitué votre réseau d’artisans partenaires ?
CB : Quand on a l’habitude de travailler avec des personnes avec qui on s’entend bien et surtout dont on sait qu’elles font du bon travail, je pense qu’il ne faut pas les lâcher. Les artisans qui travaillent bien sont très souvent pris sur d’autres chantiers et ce n’est pas toujours évident de pouvoir travailler avec eux, il faut savoir anticiper les sollicitations.
Éléments déco pour un refuge dans l'Alpe d'Huez
C : Quel a été votre parcours pro ?
CB : J’ai commencé par un BTS Architecte d’Intérieur en 1994. J’ai en fait toujours été sensible à tout ce qui est environnement, santé et bien-être et pendant ma formation, je me suis notamment intéressée aux effets de l’habitat sur le bien-être. Dans cette démarche, j’ai appris par exemple avec un collectif d’artisans et architectes à Toulouse à construire une coupole en terre crue, c’était vraiment très intéressant.
Durant cette période, j’ai donc cherché à promouvoir auprès du public les matériaux naturels non toxiques et non polluants. Avec un architecte, nous avions créé une association en ce sens, « Construire Autrement ». Nous étions présents sur les foires écologiques, assez rares à l’époque, et nous faisions des conférences et des tables rondes. Pour le côté pratique, je participais à des chantiers de construction ou de rénovation avec des matériaux naturels comme le chanvre, la chaux ou encore le mélange terre et paille. Les gens étaient très intéressés de mieux connaître ces matériaux situés, c’est-à-dire qu’on trouve sur le lieu du chantier.
J’ai ensuite participé à la reconstruction d’un refuge dans l’Alpe d’Huez en 2003, date à laquelle j’ai démarré mon activité actuelle en tant que freelance. C’était vraiment un projet de grande envergure puisque cela représentait plus de 750 m2 de surface habitable, avec implication de tous les corps d’état. Nous avions dû aller chercher les pierres de lauze de l’Italie avant de les épaufrer pour bâtir la toiture. J’étais à l’époque cogérante de la société d’exploitation du refuge et j’avais en charge toute la peinture décorative. C’est comme cela que je me suis lancée dans mon activité, non sans quelques difficultés.
Commentaires sur cet article
Cet article parle tellement…
Cet article parle tellement bien de mon travail que j'ai eu un nouveau chantier de peinture décorative !!
Merci CoFaber !
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